Mes Billets d’humeur du Terroir Bourguignon réunis en un livre !

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Un livre presque 100% dijonnais (95% de DIJON, 2% de BEAUNE, 2% de BOURGOGNE et 1% D’AILLEURS)

Un livre aussi illustré en partie par une bordelaise de Saint-Emilion et préfacé par un bordelais (grand amateur de Bourgogne) !

En deuxième partie « Qu’est-ce qu’un grand Bourgogne rouge à votre avis? Avec les interviews dégustatoires d’Henri Jayer, Sylvain Pitiot, Jacky Rigaux, Jean-Pierre Renard, Georges Pertuiset…

Une production du Nez de Saint-Pierre.

A commander au Nez de Saint-Pierre au prix de 25,00 € (port : 6,00 € à l’unité, 12,00 € par 4, 16,00 € par 6, 20,00 € par 10)

Illustrations de : Cécile Bart, Joyce Délimata, Elisabeth Desamais, Marielys Lorthios, Pascale Marchiset, Micheline Rebouleau, Véronique Vacher, Christine Valette-Pariente, Jean-Claude Wallerand

Préface de : Franck Dubourdieu

Avant propos

Juste vous dire comment…

Ce livre est la réunion des billets d’humeur écrits pour le site « Terroirs Bourguignons » entre 2003 et 2013. Ces billets sont la mise en mots de ma passion du vin, de mon métier de psychologue et de mon rapport à l’existence. Cette écriture est dans l’esprit du livre « Coups de cœur en Bourgogne. Dégustations insolites et créations gourmandes » écrit avec Hubert Anceau et Marielys Lorthios et paru aux éditions Terre en Vues en 2009.

Il y a un fil conducteur entre ces billets qui se suivent au fil du temps, de l’histoire et de l’actualité.

C’est grâce au soutien d’Anne Caillaud, directrice de l’Atheaneum à Beaune et à l’enthousiasme de Laurent Van Assel que ce livre a pris forme.

J’ai souhaité que chacun de ces textes soit illustré.

J’ai parlé de ce projet à Christine Valette-Pariente que j’ai connu en tant que propriétaire du Château Troplong-Mondot à Saint-Emilion et qui, dans une seconde vie, est aussi artiste. Mon projet a trouvé chez elle un écho et un miroir positif qui ont transcendé Narcisse !

En tant que sujet et psychologue, je suis traversé par la question de l’autre et, même si je suis de nature plutôt solitaire, il y a toujours un appel.

D’autres « autres » ont aussi été sollicités pour illustrer ces billets avec le souhait que la lecture suscite l’inspiration comme lien entre le texte, les mots et l’image dans l’amour du vin et la passion gourmande.

Même si cela décale un peu le sens initial, je n’ai pas pu m’empêcher d’y glisser quelques photos de bouteilles, témoins de grands moments. De même, Marielys m’a aidé à réaliser un patchwork de photos gourmandes très personnelles qui illustrent l’intime et le mondial à la française de quelques uns de mes moments gourmands.

Au-delà du texte, il y a aussi « la mise en scène » avec cette création musicale et théâtrale en compagnie d’Evelyne Peudon et André Beuchot qui m’a amené à d’autres jeux et d’autres plaisirs. Micheline Rebouleau a peint sur le vif ces « Pauses gourmandes vigneronnes » et ce qui pourrait apparaître comme une caricature tient lieu de couverture tirée à vous comme on dit « tirer le portrait » !

La mise en mots n’exclut pas le matériel avec l’annonce, en final, d’un autre projet autour de la vigne et de nos climats bourguignons avec la renaissance des ceps. J’ai compris que cela prendrait aussi plusieurs années.

Voilà pour moi un livre qui rassemble comme on le dit des morceaux, morceaux d’histoires tissés par des liens pour des moments de sérénité. C’est aussi ce que j’ai appelé « tenter de consolider l’éphémère » comme une sorte de dépassement des symptômes avec cette idée qu’au refoulement, je préfère la sublimation, à la tragédie, la comédie, à la guerre, l’amour…

Quand on a la chance d’avoir le choix !

Voilà, avec tout ce qu’il y a autour, comme le disent les argentins, j’aimerais que le vin nous rassemble et si vous lisez ces lignes, c’est déjà ça !

En seconde partie, où dans un livre à l’envers, je vous propose la lecture d’un mémoire écrit en 2004 sur la question de ce que peut être un grand Bourgogne. Il me semble que certaines idées restent d’actualité. A la fin j’ai remplacé une dégustation de Clos Vougeot 2000 par une dégustation plus actuelle faite fin 2012 avec quelques belles bouteilles de Grands Crus 2009. Le texte sur le millésime 2000 se trouve dans les deux parties à la fois comme un trait d’union et, peut-être, une perspective différente selon le contexte. C’est aussi un lien avec un projet de réitérer l’organisation d’une dégustation verticale du Grand Cru la Tâche, monopole du domaine de la Romanée Conti qui comprendra le millésime 2000 !