Quelle rentrée !

Boire ou conduire (les affaires du pays), il faut choisir !

Ou la la, mes amis quelle rentrée !

Nous venons de vivre une semaine formidable qui pour les dijonnais s’est terminée par le concert de rentrée mais nous y reviendrons.

Déjà la semaine a commencé dimanche dernier avec cette fameuse Fête de la Rose et les images d’Arnaud Montebourg qui voulait offrir une bouteille de la « cuvée du redressement » au Président et à ses collègues ministres. Le pauvre Arnaud ! Il avait l’air quand même d’avoir pas mal abusé et même pour un amateur de vin comme moi, je me suis dit que sa cuvée ne devait pas être du meilleur tonneau et qu’il allait se faire virer (comme pourrait l’écrire le Canard Enchainé : le Président n’est pas près de ses saouls !). Il faut dire que c’est un peu de ma faute car je ne lui avais pas offert mon recueil des 36 billets d’humeur précédents et il n’a pas pu lire tous mes prudents conseils avisés (voir par exemple « A chacun… » p 23). Pourtant, j’avais prévu de l’aider d’une autre façon qu’avec la cuvée du redressement : pour moi le redressement, c’est la réindustrialisation comme en témoigne mon projet de création d’objets de luxe avec des ceps de grands crus (« les objets et la renaissance » p 85), projet qui a aussi l’avantage d’être écologique en sauvant les ceps du feu et de la pollution, et en les sublimant en stylos ou en couteaux.

D’ailleurs depuis mon dernier billet les choses ont bien avancé et je n’en suis pas peu fier. Il est un peu tôt pour officialiser tout cela mais les proches qui ont pu voir les premières ébauches sont plutôt encourageants. Le cep donne un bois magnifique avec beaucoup de nuances et les artistes qui y ont travaillé pour l’instant ont donné le meilleur rendu.

Certes, l’inconvénient, c’est qu’il va falloir que je me paie des cours de modestie et que je prie Dieu pour échapper à la mégalomanie.

Mais revenons sur cette semaine et à notre Président qui lui a préféré prendre l’eau à Sein, tout un symbole ! Non, je ne vous ferai pas le coup si rabâché qu’il prend l’eau, pas du tout ! Il faut plutôt considérer que, comme disait LACAN : « ça lui glisse comme sur les plumes d’un canard ».

Je ne peux même pas dire que c’est nous qui sommes à sec parce que ça n’est pas vraiment le cas et, d’après ce que j’ai pu observer, pas non plus le cas des dijonnais qui étaient au concert de rentrée.

Je dois bien reconnaître que je suis un privilégié et que, grâce à mes amis bien placés (« Echanges » p77), je vois ça avec un peu de hauteur !

Vous avez remarqué que je fais la pub de mon livre « Billets d’humeur du Terroir Bourguignon » que j’aurais pu sous-titrer « conseils aux hommes politiques », édité à compte d’auteur et dont la vente laisse un peu à désirer. J’ai bien essayé la grève de l’écriture (rien depuis le 29 janvier 2013 !) mais le succès n’est toujours pas là.

Alors je fais mon retour avec ce 37ème billet d’humeur, en attendant la rentrée du millésime 2012 dans quelques jours et la dégustation de rentrée sur le thème des Petite Arvine, cépage valaisan tout à fait original.

Mais ne vous inquiétez pas, la Bourgogne reviendra vite dans la suite du programme avec notamment la verticale de Chablis Grand Cru les Clos du domaine Vincent Dauvissat en novembre, et les Grands Crus de la Côte de Nuits du millésime 2002 en février chez nos amis Derbord.

La semaine dernière, comme une bonne partie de l’été d’ailleurs, était sous le signe de l’eau. Il fallait la laisser passer et ne pas faire le fanfaron alors qu’il faut se remettre au boulot. On a crié « Aline » pour qu’elle revienne (la relance !) mais le nom de l’auteur c’est Daniel Bevilaqua, un nom peu vineux mais plus connu sous le nom de Christophe dont le saint a aidé le Christ a passer une rivière.

Il va donc falloir passer à la suite…

Bonne rentrée !

Martial Jacquey – Passionné de vin –
Le 31 août 2014